Le cercle des poètes apparus
Un tube, un parapluie, un éventail, tout de noir vêtus, ils sont sortis de la nuit, ils sont apparus dans le cercle de lumière, ils déambulaient en faisant escale tout près de l’oreille du passant qui sentait ce tube se déposer et la voix qui chuchotait, qui transportait, qui faisait fermer les yeux. Elle était envoûtante, narratrice, rassurante, la voix de l’homme, elle était douce, inaccessible, pourtant si proche la voix de celle qui me racontait un secret… qui me glissa le mot, la carte parfumée, sur laquelle on pouvait lire : « Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter » Cioran.